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Club 3,14 • Afficher le sujet - Adoptez la « Bankroll Management attitude » et devenez un jo

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Adoptez la « Bankroll Management attitude » et devenez un jo

Stratégie, conseils autour du Poker.

Modérateur: Team Director

Adoptez la « Bankroll Management attitude » et devenez un jo

Messagede corsaire88 » 29 Nov 2009 23:34

Adoptez la « Bankroll Management attitude » et devenez un joueur gagnant ! (Part1)

Selon diverses sources, entre 85 et 90 % des joueurs de poker online seraient perdants, l’impression primaire que laissent planer ces chiffres est qu’il y a 10-15 % de bons joueurs de poker qui dominent la grande majorité des autres joueurs !

Et bien la réalité est toute autre, il y a surtout de bons et de moins bons gestionnaires. Quand je parle de gestion, je parle de ce pécule souvent appelé cagnotte par les néophytes et bankroll par les experts, qui géré convenablement permet d’enchainer les parties sans avoir à redéposer d’argent sur les poker rooms et de devenir peu à peu un joueur gagnant qui pourra retirer des gains substantiels du poker.

Beaucoup de joueurs pensent que leur niveau qui leur permet de dominer les joueurs qu’ils côtoient autour des tables est suffisant pour être un joueur gagnant. Pourtant ils ont tort, ils oublient le plus souvent l’un des facteurs essentiels que tout joueur de poker subit, à savoir : la variance. Une donnée qui peut rapidement faire plonger n’importe quel joueur de poker dans le gouffre s’il ne s’y est pas préparé.

Qu’est-ce que la variance ?

La variance est une formule mathématique qui correspond à l’écart type porté au carré, permettant de mesurer la dispersion des données statistiques d’un échantillon.

Dit ainsi, je vous concède que cela n’a rien de bien sexy. Je vais donc tenter de vous expliquer la variance dans des termes bien plus concrets appliqués au quotidien et plus particulièrement au poker.

On a tous entendu parler des lois des séries, de mauvaises nouvelles qui arrivent toutes dans un espace temps rapproché et bien je vous dirais que c’est tout à fait normal car la malchance comme la chance ne sont pas des données linéaires qui interviennent à intervalle régulier. Nous disposons tous d’un capital chance à l’échelle de notre vie qui s’étale aléatoirement tout au long de notre existence.

Pour être gagnant lors d’une partie de poker il faut une alchimie favorable de deux paramètres essentiels : être meilleur que ses adversaires et le croupier réunis et avoir le facteur chance de son côté. La part de chance au poker doit être atténuée au maximum par des décisions intelligentes dictées par une bonne technique, mais aussi par les informations que les adversaires nous donnent et que l’on doit être capable d’analyser.

Toujours est-il que la chance est un facteur qui par définition, ne peut pas être contrôlé, mais que l’on subit. Un jour Phil Hellmuth, le recordman des bracelets lors des WSOP a dit « si la chance ne faisait pas partie du poker, je gagnerais tous les tournois ». Ainsi aussi étrange que cela puisse paraître, je dirai que même Phil Ivey qui est certainement le meilleur joueur de poker au monde actuellement n’a quasiment aucune chance de remporter 10 Heads-Up à la suite face à des joueurs lambda, par contre Roger Federer qui domine également sa discipline n’a quasiment aucune chance de perdre l’un de ses 10 matchs face à d’autres joueurs lambda car la chance influe très peu sur le résultat d’un match de tennis.

La variance négative aussi appelé bad run par les joueurs de poker est une période noire où vous rencontrerez souvent la carte qu’il ne faut pas à la river, celle qui fait gagner vos adversaires et qui vous plonge dans le doute. Durant cette période, vos paires d’AS seront craquées régulièrement et vos couleurs rencontreront des fulls house.

La variance positive, elle est tout l’inverse, c’est le good run, c’est une période où tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes, vous aurez alors l’impression que rien ne vous résiste et que vous êtes au dessus du lot, serez capable de monter des tas de jetons durant les parties comme jamais.

La variance qu’elle soit positive ou négative est un leurre statistique qu’il est important de déceler et de prévenir pour ne pas entrer dans des périodes de doutes insurmontables ou dans le cas inverse (celui de la variance positive) de se bruler les ailes pour s’être vu trop beau.

Prévenir pour mieux guérir :

Nous l’avons vu la variance fait partie de la vie du joueur de poker, une fois cette donnée de base bien assimilée un grand pas est fait. Il va maintenant falloir trouver les armes, pour que cette satanée variance ne vienne pas réduire votre dépôt ou vos gains de poker passés à peau de chagrin.

Beaucoup de joueurs réfléchissent en terme de budget poker, c’est une erreur. Si vous voulez devenir un joueur gagnant sur le moyen ou long terme il va falloir réfléchir en tant que gestionnaire de cagnotte (bankroll). Concrètement si vous avez un salaire de 1500 €, allez-vous acheter dès votre paye reçue une paire de chaussure à 1000 € au risque de ne pas pouvoir payer votre loyer ou bien nourrir votre famille ? La réponse est bien sûr non, si vous êtes un minimum responsable, car vous savez que vous n’aurez pas de rentrée d’argent avant 30 jours et qu’il va vous falloir gérer votre budget d’ici là.

Et bien au poker c’est pareil, avant de jouer une partie il va falloir être responsable et penser au prochaines parties pour diluer les chances de vous retrouver à zéro si vous n’avez pas de rentrée d’argent durant 10, 20, 50 parties. Il va donc falloir fractionner votre capital poker en fonction du type de parties que vous allez jouer pour pouvoir contrer la variance et pouvoir attendre sereinement les gains.

L’une des erreurs à ne pas commettre lorsque que l’on est dans une période noire est de modifier son jeu en pensant faire varier les résultats à venir, si après avoir examiné vos mains, vous pensez avoir joué un bon poker et avoir perdu tout de même alors ne doutez pas de la suite, on peut certainement parier sur la faute à pas de chance ou plus clairement que vous êtes victime de la variance. Dans ce cas ne changez rien, les mathématiques viendront à un moment ou à un autre à votre secours, en attendant comme dit précédemment votre bankroll devra être suffisamment conséquente pour « encaisser les coups. »

Une autre donnée à prendre en considération est de bien identifier le niveau sur lequel vous devez jouer, au poker on parle de limites. Les tournois à 1 $ sont une limite, les tournois à 5 $ en sont une autre, etc, etc. Pour commencer, Il va donc falloir choisir une limite, un format (tournoi, sit and go, cash game) et une variante (Hold’em, Omaha, H.O.R.S.E, etc) sur lesquels vous êtes à l’aise et légèrement meilleur que vos adversaires sinon même la meilleure gestion au monde ne fera jamais de vous un gagnant au poker, mais là est une autre question, celle de la technique qu’il vous faudra travailler via des lectures ou des cours de coaching.

Part 2 dans quelques jours.


Par Xewod
corsaire88
 

Re: Adoptez la « Bankroll Management attitude » et devenez un jo

Messagede Wizard » 30 Nov 2009 02:25

Arrêtez de me piquer mes expressions :D
Après "horrible" maintenant on me pique le mot "variance"

;)
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Re: Adoptez la « Bankroll Management attitude » et devenez un jo

Messagede corsaire88 » 30 Nov 2009 10:39

mai non !

j'ai mis cet article exprès pour toi !!!!! kan je l'ai lu, j'ai pensé à toi ! chabada chabada... ;) ;) ;)
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Re: Adoptez la « Bankroll Management attitude » et devenez un jo

Messagede Wizard » 30 Nov 2009 23:24

tu es un amour :oops:
Demain on ne joue pas ensemble

snif !!!
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Re: Adoptez la « Bankroll Management attitude » et devenez un jo

Messagede corsaire88 » 01 Déc 2009 13:27

lol !
ouf plutot ! lol !
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Re: Adoptez la « Bankroll Management attitude » et devenez un jo

Messagede corsaire88 » 02 Déc 2009 14:25

Nous avons vu dans la 1 ère partie de cet article ce qu'était la variance appliquée au poker et les principes de bases pour la combattre. La 2 ème partie ci-dessous va vous détailler clairement les différents formats et la part de votre bankroll que vous allez devoir jouer sur chacun d'eux pour pouvoir prétendre à être gangnant sur le long terme.

Quels montants jouer, sur quelles limites et sur quels formats ?

Globalement au poker il existe trois grandes familles (formats) : les tournois planifiés aussi appelés MTT qui démarrent à une heure fixe, les Sit and Go qui démarrent lorsque le nombre de joueurs requis est atteint (2, 9, 10, 18, 45, 90, 180, 360) et le cash game où vous vous asseyez à une table où une partie est déjà en cours et que vous pouvez quitter à tout moment. Rapidement il va falloir vous spécialiser sur l’un de ces formats pour réussir «à l’apprivoiser» au mieux plutôt que vous disperser sur plusieurs formats que vous ne maitriserez jamais comme il faudrait. Au départ, il est plutôt conseillé d’investir ses 1 ers dollars sur les Sit and Go, qui sont ludiques et qui permettent de limiter les risques.

Les MTT : Certainement le format le plus difficile, mais aussi celui qui fait rêver de nombreux joueurs, les grosses sommes au poker se gagnent sur ces tournois qui durent des heures, mais seulement entre 10 et 20 % des joueurs sont payés et les gains alléchants sont souvent réservés au joueurs atteignant la table finale (9 ou 10 premiers du tournoi). Si vous décidez de vous spécialiser dans les tournois MTT, préparez vous à de longues périodes de disettes et à avoir les reins solides financièrement. Ainsi si vous jouez des tournois à 5 $ avec environ 500 joueurs, il va vous falloir au bas mot 200 Buy IN soit 1000 $ pour vous lancer dans ce type de parties sur le long terme, afin d’espérer ne pas vous retrouver à zéro rapidement en attendant la performance qui vous sortira la tête de l’eau. Autant vous dire que les MTT sont plutôt à déconseiller aux débutants, car de surcroît les défaites et les bad beat sont les plus difficiles à encaisser au vu du temps passé autour des tables.

Les Sit and Go : Comme je vous l’ai dit plus haut, c’est certainement le format que je vous conseillerais de jouer en priorité si vous débutez le poker, car les parties sont relativement courtes, elle durent entre une heure et deux heures généralement. Les mises au départ peuvent être très faibles et les gains arrivent rapidement et sont récurrents. Il est de plus relativement aisé de vous évaluer par rapport à vos adversaires, chaque limite (0.10, 1, 5, 10 $) a un niveau standard plutôt bien identifiable qu’il vous sera possible de battre en améliorant votre technique. Pour déterminer la bankroll nécessaire pour jouer ces tournois, le nombre d’entrants est à prendre en considération, vous rentrerez bien plus souvent dans l’argent (ITM) lors de Sit and Go à 18 joueurs que lors d’un Sit and Go à 180 joueurs, mais globalement et pour ne pas mettre en danger votre bankroll vous devrez avoir 100 Buy-In devant vous pour jouer sereinement. En dessous de cette somme, attention danger vous mettez votre bankroll en péril !

Les parties cash-game : Il existe de nombreuses limites pour tous les budgets et tous les niveaux en cash game. Je ne conseille pas spécialement ces parties aux débutants, car il faut posséder une bonne technique de base et surtout une bonne résistance « au tilt » pour ne pas être « out of control » après un bad beat qui risquerait de vous faire dilapider en deux temps trois mouvements votre bankroll. Si vous vous sentez l’ame d’un cash gamer sachez que l’on peut démarrer sur des limites très faibles comme la NL2 qui correspond à des blinds de 0.01/0.02. Il est conseillé d’arriver aux tables avec une cave complète soit 100 big blinds, dans le cas de la NL 2 (2 $), NL 10 (10 $) et d’avoir devant soit environ 30 caves soit pour la NL 2 environ 60 $ et pour la NL 10 environ 300 $ dans sa bankroll.

Montez de limites quand vous performez sur la durée

Vous jouez depuis quelques temps déjà à une certaine limite et après quelques centaines de parties vous vous rendez compte que votre bankroll a progressé significativement. C’est peut-être le moment de jouer sur une limite supérieure. Pour se faire un calcul très simple en fonction du format sur lequel vous jouez habituellement est à faire.

En MTT : La règle de base est de posséder 200 Buy-In de la limite sur laquelle vous jouez. Donc si vous jouez des parties à 5 $, il vous faut au minimum 1000 $ (5 X 200) dans votre bankroll pour jouer des parties à cette limite. L’échantillon de parties jouées doit-être suffisamment important pour être significatif. En effet, si vous remportez une somme rondelette dès votre 1 er tournoi, n’allez pas de suite voir au dessus mais aguerrissez vous sur votre limite actuelle.

En Sit and Go : La règle que je préconise dans ce cas est de posséder 100 Buy IN de sa limite de jeu au minimum. Ainsi pour passer de Sit and Go à 1 vers des Sit and GO à 2 $, il vous faudra atteindre au minimum 200 $ dans votre bankroll.

En cash Game : Cette fois c’est 30 caves sur la limite sur laquelle vous jouez qu’il vous faudra devant vous, ainsi si jouez habituellement en NL 10 avant de pouvoir jouer en NL 25, il vous faudra attendre d’avoir dans votre bankroll un minimum de 750 $ (25 $ X 30 caves) pour pouvoir vous frotter à de nouveaux adversaires.

Descendez de limite lorsque vous perdez

Nous l’avons vu monter de limite signifie avoir gagné suffisamment d’argent pour aller jouer plus haut, mais cela veut aussi et surtout dire que vous avez battu le moyenne des joueurs que vous avez rencontré, on dit alors que vous battu la limite. Bien entendu le cas inverse peut aussi se produire, c'est-à-dire que vous êtes battu par la limite, toute la force d’un bon joueur de poker dans ce cas réside dans sa capacité à analyser ses propres faiblesses et d’agir en conséquence en redescendant de limite. L’erreur la plus grossière est de vouloir rattraper ses pertes en tentant de jouer le tout pour le tout sur une limite supérieure, catastrophe garantie car vous jouerez « votre peau » sur chaque mise, vous ne serez alors pas lucide face à des adversaires qui sauront exploiter cette faiblesse.

En MTT : En dessous de 100 Buy-In il va falloir descendre à la limite inférieure, c'est-à-dire que si vous jouez habituellement des tournois à 10 $ et que votre bankroll tombe à 1000 $, il faut absolument aller jouer des tournois à 5 $ pour ne pas hypothéqué le reste de votre bankroll.

En Sit and Go : Vous allez devoir descendre de limite si vous atteignez 50 Buy-in de votre limite actuelle. Ainsi si vous jouez en Sit and Go à 6 $, vous allez devoir descendre de limite si votre bankroll atteint la somme de 300 $, vous devrez alors jouer des Sit and Go à 3 $.

En cash Game : Cette fois ci si le nombre de vos cave passe à 15, il vous faut aller voir en dessous. Par exemple si vous jouez en NL10 et que votre bankroll tombe 150 $, vous devez alors filer jouer en NL5 pour vous garantir un minimum de 30 caves.

Conclusion : Le management de bankroll énoncé ci-dessus peut vous paraître stricte et draconien surtout si vous êtes débutant, mais pourtant il vous met presque à coup sûr à l’abri de grosses déconvenues et va vous permettre de jouer à votre aise en pratiquant un poker qui ne sera pas influencé par les montants mis en jeu.

En effet jouer underrollé, c'est-à-dire avec beaucoup moins d’argent disponible sur sa bankroll qu’il ne faudrait est une bien mauvaise option, car vous n’allez pas jouer votre A-Game (votre meilleur jeu) et risquez de prendre de mauvaises décisions. Chaque pot dans lequel vous rentrerez représentera une part substantielle de vos fonds à disposition sur votre compte joueur, vous jouerez alors scared money (peur de mettre de l’argent dans le pot) et vos adversaires le sentiront bien et en profiteront en vous faisant folder plus que de raison.

En revanche avec un management de bankroll adapté, si vous êtes meilleur que la moyenne des joueurs que vous rencontrez autour des tables, le temps fera à coup sûr que vous sortirez gagnant face à eux sur le moyen et long terme. Lutter contre la variance, c’est lutter contre le temps et les séries statistiques qui peuvent être défavorables un moment donné, pour remporter ce combat il vous faut suffisamment de provisions pour appréhender sereinement la variance lorsqu’elle se présente.

Un joueur de poker gagnant est tout sauf un flambeur, sa devise pourrait être : « Pour aller loin, il faut manager sa bankroll ». Adoptez là vous aussi !

Par Xewod
corsaire88
 


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